Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie
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<p>La revue "Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie" est publiée par l'Université de Parakou (Bénin). Elle a été créée en 2010 sous la direction de feu Prof. Nestor SOKPON et paraissait jusqu'en 2017 sous un numéro unique par an, en format papier.</p> <p>Depuis 2018, la revue paraît semestriellement (deux fois par an: en <strong>juin</strong> et en <strong>décembre</strong>) et est passée de la publication au format papier à une diffusion à la fois électronique et en version papier, accès libre. </p> <p>Chaque parution est composée d’articles soumis spontanément par leurs auteurs. En outre, des numéros spéciaux peuvent être initiés par le comité de publication autour de thématiques d’actualité et constitués d’articles suscités ou d’actes de réunions scientifiques (conférences, colloques, ateliers, etc) à l’initiative des organisateurs desdits événements ou sur invitation du comité de publication.</p> <p>Les articles soumis pour publication, y compris dans le cadre de colloques scientifiques, sont examinés par le Comité de Publication (pré-évaluation) et par des relecteurs anonymes (évaluation en double-aveugle) chargés d'apprécier les manuscrits en fonction de :</p> <ul> <li>L’adéquation à l’objectif de la revue ;</li> <li>L'intérêt du sujet traité pour le public de la revue ;</li> <li>L’originalité du manuscrit soumis ;</li> <li>La rigueur du raisonnement et la clarté de la rédaction.</li> </ul> <p>La décision finale d'acceptation ou de rejet de l'article est prise par le Comité de Publication.</p>Université de Parakoufr-FRAnnales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie1840-8494Le cèdre des zones sèches (Pseudocedrela kotschyi) : état des connaissances et perspectives sur sa biologie de conservation (revue systématique)
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/125
<p>Contexte : Le Cèdre des zones sèches (<em>Pseudocedrela kotschyi</em> (Schweinf.) Harms), originaire de l’Afrique de Ouest et de l’Est, est très important pour les communautés locales en raison de ses multiples utilisations, notamment alimentaires, médicinales, industrielles et technologiques. Toutefois, les connaissances relatives à la biologie de la conservation et la domestication de l’espèce sont très limitées. L'objectif de cette revue systématique est d'exploiter la littérature existante pour évaluer de manière critique les lacunes de connaissances sur la biologie de conservation de <em>P. kotschyi</em> et en déduire les opportunités de recherches sur l’espèce.</p> <p>Méthodes : A partir des moteurs de recherche scientifique (Google scholar) et les bases de données (Dimension, Scopus, PubMed, AJOL), les publications relatives aux utilisations, variations des paramètres structuraux et morphologiques, effets des changements climatiques et menaces de l’espèce ont été soumises à une sélection rigoureuse et une lecture critique.</p> <p>Résultats : L’analyse critique de 224 publications scientifiques retenues, a montré que la littérature existante n'a pas abordé certains aspects cruciaux de la biologie de la conservation et la domestication de l’espèce. Plus précisément, il s’agit des thématiques relatives à l’influence des facteurs biotiques et abiotiques sur la distribution spatiale, la structure, la morphologie, la diversité génétique, les effets des changements climatiques sur les habitats favorables de l’espèce, ainsi que les facteurs influençant l’utilisation de l’espèce. Ces aspects constituent des lacunes de connaissances à combler.</p> <p>Conclusion et Perspectives : Cette revue de littérature confirme la gamme variée de propriétés phytochimiques, l’importance socioéconomique, la forte valeur d’usage de P. kotschyi pour les communautés locales et les menaces qui pèsent sur la ressource. Cependant, il est impératif de mener des recherches approfondies sur les facteurs expliquant son utilisation, sa distribution spatiale, sa morphologie, sa structure, sa diversité génétique, ainsi que sur l’impact des facteurs de menace, notamment les changements climatiques.</p>Tonankpon Aymar Guy DEGUENONVOThierry Dèhouégnon HOUEHANOURodrigue IDOHOUGérard Nounagnon GOUWAKINNOUArmand K. NATTA
(c) Tous droits réservés Tonankpon Aymar Guy DEGUENONVO, Thierry Dèhouégnon HOUEHANOU, Rodrigue IDOHOU, Gérard Nounagnon GOUWAKINNOU, Armand K. NATTA 2023
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2023-06-302023-06-3013114316010.56109/aup-sna.v13i1.125Evaluation économique et consentement à payer pour des mutants de Amaranthus cruentus sélectionnés au Bénin
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/100
<p>Les conséquences du changement climatique se manifestent par la dégradation des revenus des agriculteurs et des petits exploitants, principalement en raison de la faible résistance des semences locales aux effets néfastes tels que la salinisation, les températures élevées et l'humidité excessive. Le Bénin, tout comme d'autres pays dans le monde, est confronté à ces défis. La présente recherche vise l’analyse économique et le consentement à payer en vue d’une utilisation des lignées mutantes de <em>A. cruentus</em> <em>(L) </em>créées et sélectionnées pour leur tolérance. Plus spécifiquement, il s’agit de comparer la rentabilité financière entre les lignées mutantes sélectionnées et le cultivar local, d’analyser les déterminants de l’adoption des lignées mutantes sélectionnées et d’analyser le consentement à payer (CAP). Ce travail a permis de déterminer le CAP moyen des nouvelles variétés sélectionnées. La comparaison des moyennes suivant la méthode des coûts de revient et le modèle de Heckman ont été utilisés. Les données proviennent d’une enquête de terrain effectuée dans les communes de Cotonou, Sèmè-Kpodji et de Zogbodomey et des essais expérimentaux conduits dans les mêmes communes. Les résultats montrent que : (1) la production de l’amarante (lignées mutantes) tolérante à la salinité, notamment la lignée L2, est plus rentable financièrement pour les producteurs que celle du cultivar local ; (2) la décision d’adopter la variété tolérante est expliquée par le sexe et les caractéristiques organoleptiques (temps réduit de cuisson, douceur du goût) au seuil de 1 % ; (3) enfin, le CAP est significativement lié à l’âge, à l’attrait physique et au niveau d’instruction secondaire également au seuil de 1 %. Ces résultats suggèrent que les producteurs bénéficieraient d'une meilleure adaptation au changement climatique et d'une augmentation de leurs revenus en cultivant la variété tolérante à la salinité.</p>Adjaho Olatondji Eustache Kévin KPOCHEMEChristian Duhamel LOGOZOHortensia Vicentia ACACHA-ACAKPOLéonard Essèhou AHOTON
(c) Tous droits réservés Adjaho Olatondji Eustache Kévin KPOCHEME, Christian Duhamel LOGOZO, Hortensia Vicentia ACACHA-ACAKPO, Léonard Essèhou AHOTON 2023
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2023-06-302023-06-3013111210.56109/aup-sna.v13i1.100Paquets d’adaptation au changement climatique et efficacité-coût de culture du maïs au Nord-Est du Bénin
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/80
<p>Cet article pose la question de la pertinence de la nouvelle génération des stratégies d’adaptation au changement climatique dans les systèmes de production de maïs au Nord-Est du Bénin. L’étude analyse les facteurs déterminants de la valeur de l’efficacité-coût de la culture du maïs et comment elle est impactée par les stratégies d’adaptation. Les résultats du modèle de régression multinomial à commutation endogène montrent qu’en plus des caractéristiques socioéconomiques des ménages, les stratégies d’adaptation influent sur le niveau d’efficacité-coût de la culture du maïs. L’approche contre factuelle d’analyse de l’effet causal des catégories de paquets d’adaptation a permis de conclure que les options d’adaptation, basées sur la sélection et la combinaison variétales montrent de meilleures performances économiques que celles qui associent les pratiques de conservation du sol et de diversification des cultures. Ces résultats orientent sur les combinaisons de variables d’adaptation à explorer pour concilier les performances économiques et la conservation de la biodiversité en faveur de l’agriculture durable.</p>Oscar Iboukoun AYEDEGUEPatrice Ygué ADEGBOLAJacob Afouda YABI
(c) Tous droits réservés Oscar AYEDEGUE, Patrice Ygué ADEGBOLA, Jacob Afouda YABI 2023
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2023-06-302023-06-30131133010.56109/aup-sna.v13i1.80Socio-demographic determinants of farmers’ beliefs about climate change cause in the Sudanian zone of Benin
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/97
<p>Understanding farmers’ beliefs on climate change is crucial as it drives the adaptation strategies that they might adopt. This paper investigates farmers’ beliefs on climate change in the Sudan Savannah Zone of Benin, a region heavily reliant on rain-fed agriculture. The multinomial logit model is applied to cross-sectional data collected through a survey of 60 randomly selected farm households. The findings suggested that 33.33%, 31.67%, 21.67%, and 13.33% of the farm households believe that climate change is due to human activities, to natural changes in the environment, gods anger, and to both human activities and natural changes in the environment, respectively. Moreover, the estimation results of the determinants of climate change cause indicate that the gender of the household head, the ethnic group, and household size influence significantly climate change beliefs. Based on the findings, information on the fact that climate change is not only due to natural changes in the environment, but is also due to anthropogenic greenhouse gases should be provided to farmers. This paper contributes to the literature by analyzing what farmers believe as causes of climate change which is beyond climate change perception. Moreover, the variable ethnic group and household size are found for the first time to our knowledge to determine climate change beliefs.</p>Alice BONOUBoris O. K. LOKONONAlphonse G. SINGBOJanvier EGAH
(c) Tous droits réservés Alice BONOU, Boris O. K. LOKONON, Alphonse G. SINGBO, Janvier EGAH 2023
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2023-06-302023-06-30131314210.56109/aup-sna.v13i1.97Farmer’s perception of agrochemical use on honeybees and honey production in Benin: Implication for organic honey production
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/25
<p>Beekeeping faces numerous challenges, including the use of agrochemicals. Honeybee colonies are lost because of chemical pesticides use in agriculture to control pests and diseases, which affects detoxifying mechanisms and immune responses, making them more vulnerable to parasites. The purpose of this study was to investigate people’s perception of the impact of agricultural pesticide use on the honeybee community and honey production in northern Benin. A survey was conducted using a questionnaire among 100 beekeepers. Individual interviews were used to gather information on treated crops, the distance between beehives and these cultivated fields, the effect of pesticides and herbicides, alternative methods to pesticide use and honey production. Chemical pesticides such as Callifor G, Kalach, Atrazila 80 WP, Herbextra, Atraforce, Adwumawura (480 SL), Cottonex, Thalis, Cotonix and Cypercal P 330 EC were used in agricultural fields, and beehives were typically found near treated fields. The majority of beekeepers (79%) are aware of the risks associated with pesticides and employ non-pesticide alternatives such as biopesticides to minimize them. In general, beekeepers reported a reduction in the big breed of bees and a 40% decrease in the little breed. When the beehives were placed far away from the treated areas, the honey yield was higher. Alternative pest management strategies to farmers' pesticide use would result in long-term increases in honey production and would constitute the main step of the conversion to organic apiculture in northern Benin.</p>Anicet DASSOUCorinne ANAGONOUSènan VODOUHEAristide ADJAI-EDIKOUSilvère TOVIGNANBarrès DASSOUDelphine BODJRENOUValentin KINDOMIHOULéonard AFOUDASimplice VODOUHE
(c) Tous droits réservés Anicet DASSOU, Corinne ANAGONOU, Sènan VODOUHE, Aristide ADJAI-EDIKOU, Silvère TOVIGNAN, Barrès DASSOU, Delphine BODJRENOU, Valentin KINDOMIHOU, Léonard AFOUDA, Simplice VODOUHE 2023
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2023-06-302023-06-30131435210.56109/aup-sna.v12i2.25Gestion durable des peuplements naturels de Detarium microcarpum Guill. & Perr. pour la production de bois énergie au Bénin
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/82
<p>Les ressources forestières en bois énergie sont fortement exploitées en Afrique, entraînant la dégradation des peuplements d'espèces comme <em>Detarium microcarpum</em>. La présente étude, réalisée dans trois phytodistricts au nord du Bénin, vise à contribuer à l’élaboration de techniques durables d’exploitation de bois de feu dans les peuplements naturels de <em>D. microcarpum</em>. Différentes modalités de hauteur (à ras du sol, 10 cm, 20 cm, 30 cm, 40 cm et 50 cm du sol) et de diamètre ([4-10[, [10-15[et [15-20] cm) de coupe ont été testées sur <em>D. microcarpum. </em>Les données ont été collectées sur 240 souches coupées de manière aléatoire dans huit sites. Les mesures ont concerné le nombre de rejets par souche, la hauteur et le diamètre au collet des rejets. Les résultats issus des données collectées et les analyses de Kruskall-Wallis sur les variables « nombre de rejets », « croissance en diamètre » et « croissance en hauteur » révèlent une influence des modalités de coupe sur le développement des rejets. Cette influence est significativement plus importante sur les souches de grande taille. En effet, le nombre de rejets, la croissance en hauteur et la croissance en diamètre des rejets sont plus élevés lorsque la souche est coupée à une hauteur de 50 cm du sol avec un diamètre compris entre 15 et 20 cm. La coupe à 50 cm du sol avec un diamètre des souches compris entre 15 et 20 cm est par conséquent la meilleure option pour une gestion durable des peuplements naturels de <em>D. microcarpum</em> pour la fourniture de bois-énergie. Des études complémentaires pourraient se concentrer sur d'autres aspects de la régénération et de la croissance des rejets, ainsi que sur l'efficacité des pratiques de gestion recommandées, afin de fournir des informations supplémentaires pour une exploitation et une conservation plus efficaces de <em>D. microcarpum</em>.</p>Théophile Abaro SINADOUWIROUEméline S. P. ASSEDEHidirou OROUSamadori S. Honoré BIAOU
(c) Tous droits réservés Théophile Abaro SINADOUWIROU, Eméline S. P. ASSEDE, Samadori S. Honoré BIAOU, Hidirou OROU 2023
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2023-06-302023-06-30131536410.56109/aup-sna.v13i1.82Germination et croissance des types morphologiques de propagules du Palétuvier rouge (Rhizophora racemosa) du Site Ramsar 1017 au Bénin
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/73
<p><em>Rhizophora racemosa</em> est une espèce de mangrove présente au Bénin. Elle est très vulnérable dans son biotope à cause de la pression des populations riveraines pour l’exploitation de son bois (énergie et service). Pour sa conservation, les essais des plantations enregistrent des échecs à cause de la qualité des plants utilisés. Cette étude évalue la germination et la croissance des propagules de <em>R. racemosa</em> provenant des populations de mangrove du site Ramsar 1017. 1200 propagules ont été collectées et mesurées suivant leur poids, longueur et épaisseur. Une Classification Ascendante Hiérarchique suivie de l’Analyse Canonique Discriminante ont permis de regrouper les propagules par type morphologique et de décrire les différences entre ces types morphologiques. Une analyse de variance sur mesures répétées a été effectuée sur les données de germination et de croissance en rapport avec les types morphologiques identifiés. Quatre types morphologiques (1, 2, 3 et 4) ont été décrits. Les types morphologiques 2 et 4 ont regroupé des individus à propagules longues et lourdes (en moyenne 29 cm et 35 g), présentant un taux de germination élevé (environ 80%) avec des plantules à croissance rapide. Les types morphologiques 1 et 3 ont regroupé des individus à propagules courtes et de faible poids (en moyenne 23 cm et 24 g), présentant un taux de germination faible (environ 65%) avec des plantules à croissance lente. Les types morphologiques 2 et 4 paraissent donc intéressants pour les stratégies de restauration des mangroves avec <em>R. racemosa </em>dans le site Ramsar 1017.</p>Elie Antoine PADONOUGbodja H. François GBESSOBokon Alexis AKAKPORasnus ADJOVIGhislain C. AKABASSIMoustapha Arèmou KOLAWOLE
(c) Tous droits réservés Elie Antoine Padonou, Gbesso G. H. François, Akakpo Bokon Alexis, Adjovi Rasnus , Akabassi C. Ghislain, Kolawolé Moustapha A. 2023
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2023-06-302023-06-30131657610.56109/aup-sna.v13i1.73Importance économique et financière de la production du sésame (Sesamum indicum L.) au Nord-Bénin : un trésor sous-exploité
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/74
<p>Le sésame (<em>Sesamum indicum l.</em>) joue un triple rôle crucial en tant que source majeure de revenus, agent de régénération de la fertilité des sols et aliment à haute valeur nutritionnelle. Toutefois, sa production peine à se développer et est actuellement limitée à quelques producteurs au Bénin. Cette recherche vise à réaliser une analyse approfondie des indicateurs de rentabilité et à identifier les défis spécifiques liés à la production de sésame dans la commune de Matéri, au Nord-Bénin. Des données primaires concernant les caractéristiques socio-démographiques des producteurs, les coûts associés aux facteurs de production, la production totale obtenue et les difficultés rencontrées ont été collectées sur un échantillon aléatoire de 171 producteurs répartis dans quatre (04) arrondissements via l’application Kobocollect. Les principaux outils d’analyse utilisés sont les statistiques descriptives et les indicateurs de la rentabilité. Les resultats justifient l'importance économique et financière de la production du sésame avec une marge nette de 257 273 FCFA/Ha et un ratio bénéfice-coût impressionnant de 4,18 FCFA. Toutefois, les producteurs sont confrontés à l’absence d’assistance technique (85,48%), le manque d’outillage approprié (80,71%) et l’attaque par les insectes (17,85%). Ces resultats suggèrent la nécessité d'une attention accrue des décideurs envers le sésame comme culture pouvant contribuer au bien-être de la population rurale au Bénin.</p>Nérice Rosaine YEGBEMEYAchille GBETODjromahuton Modeste DOHOUAfouda Jacob YABI
(c) Tous droits réservés Nérice Rosaine YEGBEMEY, Achille GBETO, Djromahuton Modeste DOHOU, Afouda Jacob YABI 2023
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2023-06-302023-06-30131778410.56109/aup-sna.v13i1.74Déterminants de l’adoption des technologies de sédentarisation de la production d’igname au Centre-Bénin : une analyse basée sur la régression probit
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/86
<p>La production de l’igname, basée essentiellement sur des cultures itinérantes sur brûlis dans les forêts naturelles ou les savanes arborées, entraîne la dégradation des terres, l’appauvrissement des sols et la perte de la biodiversité. Afin de remédier à ces problèmes, les systèmes agroforestiers sont promus en tant que pratiques agricoles alternatives visant à améliorer la fertilité des sols, les rendements de l'igname et la préservation de l'environnement par le biais de la sédentarisation de la production d'igname. La présente étude avait pour objectif d’analyser les déterminants de l’essai et de l’adoption de deux technologies de sédentarisation : la rotation <em>Mucuna pruriens var utilis</em>-igname et l’association <em>Gliricidia sepium</em>-igname. Les données ont été collectées auprès de 173 producteurs d’igname sélectionnés de manière aléatoire dans quatre communes du département des Collines, au Centre-Bénin. L'analyse de régression probit a montré que l’alphabétisation, l’accès au crédit et la participation à une formation sur la gestion de la fertilité des sols sont des facteurs déterminant positivement l’essai des différentes technologies. Les producteurs vivant proches des marchés ont une plus grande propension à expérimenter les technologies de sédentarisation pour la production d'igname par rapport à ceux qui se trouvent à une distance relativement plus éloignée de ces marchés. Une fois les technologies testées, la disponibilité de main-d’œuvre, la capacité des technologies à restaurer la fertilité des sols, à améliorer le rendement de l’igname et le revenu, à maintenir la qualité de l’igname, voire à contrôler les adventices deviennent cruciales dans la décision finale du producteur d’adopter lesdites technologies. Après l’essai des technologies, l’appui-conseil sur les aspects techniques devient moins important si les producteurs n’ont pas accès au crédit nécessaire pour mettre en œuvre ces technologies. Par conséquent, l’appui-conseil aux producteurs ayant déjà testé la technologie devrait accorder une attention particulière à faciliter l'accès à un crédit adéquat.</p>Sabine TEDEEpiphane SODJINOULéonard Cossi HINNOU
(c) Tous droits réservés Sabine TEDE, Epiphane SODJINOU, Léonard Cossi HINNOU 2023
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2023-06-302023-06-301318510010.56109/aup-sna.v13i1.86Effet de l’Ipomoea aquatica sur les performances de croissance des lapereaux et la qualité organoleptique de la viande de lapin
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/78
<p>Dans les élevages cunicoles du Bénin, la quasi-totalité des matières premières utilisées sont des ressources alimentaires classiques telles que le maïs, le soja, la farine de poisson, etc. En plus de ces matières premières, certaines feuilles végétales disponibles localement entrent également dans l’alimentation des lapins. Ainsi, l’objectif de cette étude est d’évaluer comment l'incorporation de l’<em>Ipomoea aquatica </em>(patate aquatique) dans l'alimentation des lapins influence leurs performances de croissance et les caractéristiques organoleptiques de leurs viandes. Vingt-quatre (24) lapereaux de race commune, âgés de 40-45 jours, ont été utilisés. Ces lapereaux ont été répartis en trois lots de huit. Chaque lot a été soumis à un régime alimentaire distinct: l’aliment commercial (Pro), l’aliment commercial + feuille de <em>Ipomoea aquatica </em>(PIpo), et exclusivement feuilles de <em>Ipomoea aquatica </em>(Ipo). Pendant l’engraissement, la vitesse de croissance des lapereaux nourris avec le PIpo était de 18,2 g/j contre 16g/j chez les lapereaux nourris avec l’Ipo et 13,9 g/j chez les lapereaux nourris avec le Pro. Les tests de l’évaluation sensorielle indiquent qu’il y a une différence significative (p<0,05) entre les trois types de viandes. Les carcasses issues des lapins nourris avec l’aliment Ipo ont été plus blanchâtre et pâle que celles issues des lapins nourris avec les aliments Pro et PIpo. En outre, la viande issue du lot Ipo a été significativement (p<0,05) plus tendre mais moins succulente que les viandes des lots PIpo et Pro. Toutes les viandes issues des lapereaux nourris aux trois types d’aliments ont été acceptées. En conclusion, l’<em>Ipomoea aquatica </em>contribue à une meilleure performance de la croissance et à l'amélioration de la qualité de la viande qui est plus tendre et succulente. Cela pourrait permettre aux éleveurs d’augmenter la productivité de leurs exploitations tout en répondant à la demande des consommateurs pour une viande de meilleure qualité.</p>Janvier Mêlégnonfan KINDOSSIFataou DJIBRILAFolachodé AKOGOUAbdoul Yazid B. TCHANIFranck HONGBETE
(c) Tous droits réservés Janvier Mêlégnonfan KINDOSSI, Fataou DJIBRILA, Folachodé AKOGOU, Abdoul Yazid B. TCHANI, Franck HONGBETE 2023
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2023-06-302023-06-3013110111010.56109/aup-sna.v13i1.78Perception et facteurs déterminant l’utilisation de l’okara dans l’alimentation des lapins au Nord-Bénin
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/126
<p>L'okara est un sous-produit de la production de lait de soja, dense en nutriments, qui se distingue par sa teneur élevée en protéines. Cependant, son intégration dans l'alimentation animale reste sous-exploitée. Cette étude vise à analyser la perception des cuniculteurs et les facteurs déterminant l’utilisation de l’okara dans l’alimentation des lapins au Nord-Bénin. Pour ce faire, 96 cuniculteurs provenant de 6 communes du département du Borgou ont été enquêtés de façon aléatoire. Les principales données collectées sont les caractéristiques sociolinguistiques des éleveurs ainsi que leurs choix et motivations concernant l'utilisation de l’okara. Les facteurs déterminant l’utilisation de l’okara ont été analysés au moyen d’une analyse canonique discriminante. Trois groupes de cuniculteurs ont été distingués et leurs caractéristiques ont été analysées. Les cuniculteurs utilisant déjà l’okara forment le Groupe 1 avec 29,19 % des enquêtés, ceux souhaitant utiliser l’okara constituent le Groupe 2 avec 51,04 % des enquêtés, et le Groupe 3 est constitué des cuniculteurs réfractaires à l'utilisation de l’okara avec 19,79 % des enquêtés. Les cuniculteurs du Groupe 1 se différencient de ceux des Groupes 2 et 3 par la commune de provenance, le mode d’élevage, la formation en élevage, les motifs d’utilisation de l’okara et le niveau d’instruction. Ceux du Groupe 2 se différencient des autres groupes par la forme d’utilisation et ceux du Groupe 3 se différencient des autres groupes par l’ethnie et la pratique des soins vétérinaires. Ainsi, il ressort que les cuniculteurs au Nord-Bénin ont une bonne connaissance de l’okara et consentent majoritairement à l'utiliser dans l’alimentation des lapins. Cette acceptation doit être accompagnée par l’organisation de séances de sensibilisation à grande échelle et des actions d'accompagnement à la production de soja afin de faciliter l'adoption de l’okara dans les pratiques alimentaires des cuniculteurs au Nord-Bénin en particulier et au Bénin en général.</p>Cham Donald A. ALABIAlassan ASSANI SEIDOUYaya IDRISSOUSorébou Hilaire SANNI WOROGOGéraud BOSSOUIbrahim ALKOIRET TRAORE
(c) Tous droits réservés Cham Donald A. ALABI, Alassan ASSANI SEIDOU, Yaya IDRISSOU, Sorébou Hilaire SANNI WOROGO, Géraud BOSSOU, Ibrahim ALKOIRET TRAORE 2023
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2023-06-302023-06-3013111112010.56109/aup-sna.v13i1.126Facteurs influençant la production laitière des chèvres Saanen, Rousse de Maradi et des croisés Saanen x Rousse de Maradi en zone soudano-guinéenne du Nord-Bénin
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/127
<p>La production laitière exclusivement bovine au Bénin ne permet pas de couvrir les besoins croissants de la population en produits laitiers. L’élevage des animaux à cycle court comme les chèvres laitières est impératif. Ainsi, une étude a été réalisée dans la ferme d’élevage de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) « Fermiers Sans Frontières » afin d’évaluer les facteurs qui influencent la production laitière des chèvres Saanen, Rousse de Maradi et des métisses Saanen x Rousse de Maradi (F1 et F2). Les données sur la production laitière ont été recueillies sur 66 chèvres Saanen, 183 chèvres Rousse de Maradi, 143 chèvres métisses F1 et 72 chèvres métisses F2. Un modèle linéaire incluant les effets fixes de la race, du mode de naissance, de la saison de naissance et du numéro de lactation a été utilisé dans le cadre de l’analyse de variance par les moindres carrés. La race a eu un effet significatif (p<0,05) sur les différents paramètres de production laitière. Ainsi les chèvres Saanen ont présenté les meilleures performances laitières (2,4 l/j) suivies des Métisses F2 (1,9 l/j) et F1 (1,6l/j). La saison de naissance a eu un effet significatif (p<0,05) sur la production laitière totale. Les meilleures performances laitières ont été obtenues chez les chèvres ayant mise-bas pendant la saison pluvieuse. Les modes de naissance et le numéro de lactation ont également eu un effet significatif (p<0,05) sur la production laitière des différentes chèvres. Les résultats de la présente étude permettent de jeter les premiers jalons d’un programme d’amélioration de la production laitière autrefois exclusivement bovine.</p>Oyéniran Thierry La Fronde OFFOUMONAlassan ASSANI SEIDOUSorébou Hilaire SANNI WOROGOFade SOULEBrice ASSOBGAArmand Bienvenu GBANGBOCHEIbrahim ALKOIRET TRAORE
(c) Tous droits réservés Oyéniran Thierry La Fronde OFFOUMON, Alassan ASSANI SEIDOU, Sorébou Hilaire SANNI WOROGO, Fade SOULE, Brice ASSOBGA, Armand Bienvenu GBANGBOCHE, Ibrahim ALKOIRET TRAORE 2023
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2023-06-302023-06-3013112112810.56109/aup-sna.v13i1.127Production et diversité des espèces ornementales dans l’arrondissement d’Abomey-Calavi au sud Bénin
https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/112
<p>Les activités floricoles se multiplient dans l’arrondissement d’Abomey-Calavi pour répondre à la demande croissante d’espèces ornementales pour les aménagements paysagers. Cette recherche vise à recenser les espèces ornementales et leurs techniques de production dans l’arrondissement d’Abomey-Calavi. La méthode « boule de neige » a permis d’identifier 12 sites floricoles. Un comptage systématique des espèces ornementales a été effectué sur ces sites, complété par des informations sur les techniques de production, fertilisants utilisés, sources d’approvisionnement des plantes, etc. En outre, des données floristiques complémentaires ont été collectées dans 100 habitations et 09 églises. Les résultats montrent que 100 % des floriculteurs reproduisent les plantes ornementales par bouturage et par graine, tandis que 75 % le font également par rejet. Les plantes reproduites proviennent de la cueillette (25 %), la production sur place (50 %) et l’achat (92 %). Au total, 161 espèces ornementales, classées en 129 genres et 56 familles, ont été recensées sur les sites prospectés. Le nombre d’espèces inventorié par site de production varie de 15 à 66 espèces. Les familles les plus diversifiées sont les <em>Asparagaceae</em> (15 espèces), <em>Araceae</em> (10 espèces) et <em>Euphorbiaceae</em> (10 espèces). Par ailleurs, les fertilisants utilisés par les producteurs sont le NKP, l’urée, les terreaux et les fientes. Pour soutenir cette activité génératrice de revenu, des ateliers de formation et sessions de discussion sur les plantes ornementales, avec les floriculteurs, sont necessaires. Il est également impératif que les floriculteurs s'unissent en créant des associations pour une coopération dans leur activité. Enfin, il est essentiel de mener des recherches scientifiques pour mieux diffuser les connaissances sur les espèces ornementales. Cette étude contribue à la base de connaissances sur la diversité des espèces ornementales et peut servir de référence pour de futures recherches sur la promotion de la biodiversité dans les aménagements paysagers.</p>Rachad Kolawolé Foumilayo Mandus ALINoudossessi Rufin KPATINNON
(c) Tous droits réservés Rachad Kolawolé Foumilayo Mandus ALI, Noudossessi Rufin KPATINNON 2023
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