https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/issue/feedAnnales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie2023-02-16T15:17:01+00:00Pr. Samadori S.H. BIAOUhonore.biaou@fa-up.bjOpen Journal Systems<p>La revue "Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie" est publiée par l'Université de Parakou (Bénin). Elle a été créée en 2010 sous la direction de feu Prof. Nestor SOKPON et paraissait jusqu'en 2017 sous un numéro unique par an, en format papier.</p> <p>Depuis 2018, la revue paraît semestriellement (deux fois par an: en <strong>juin</strong> et en <strong>décembre</strong>) et est passée de la publication au format papier à une diffusion à la fois électronique et en version papier, accès libre. </p> <p>Chaque parution est composée d’articles soumis spontanément par leurs auteurs. En outre, des numéros spéciaux peuvent être initiés par le comité de publication autour de thématiques d’actualité et constitués d’articles suscités ou d’actes de réunions scientifiques (conférences, colloques, ateliers, etc) à l’initiative des organisateurs desdits événements ou sur invitation du comité de publication.</p> <p>Les articles soumis pour publication, y compris dans le cadre de colloques scientifiques, sont examinés par le Comité de Publication (pré-évaluation) et par des relecteurs anonymes (évaluation en double-aveugle) chargés d'apprécier les manuscrits en fonction de :</p> <ul> <li>L’adéquation à l’objectif de la revue ;</li> <li>L'intérêt du sujet traité pour le public de la revue ;</li> <li>L’originalité du manuscrit soumis ;</li> <li>La rigueur du raisonnement et la clarté de la rédaction.</li> </ul> <p>La décision finale d'acceptation ou de rejet de l'article est prise par le Comité de Publication.</p>https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/83Perception de l'efficacité des outils d'information et de communication dans la diffusion des pratiques de restauration des terres au Nord-Bénin2023-02-16T15:16:50+00:00S. Claude-Gervais ASSOGBAa_claude2003@yahoo.frD. Sandrine ZANCRANgracezancran@yahoo.frRodrigue V. Cao DIOGOdcao_bj@yahoo.fr<p>La présente recherche est une contribution à la compréhension du rôle des Outils d’Information et de Communication (OIC) dans la diffusion des mesures de Gestion Durable des Terres (GDT) à travers une évaluation de la perception des producteurs de l’efficacité de ces outils. Elle s’est déroulée à Banikoara, une commune caractérisée par une forte dégradation des sols et qui bénéficie des interventions du Projet Protection et Réhabilitation des Sols pour améliorer la sécurité alimentaire. Les données ont été collectées au moyen d’un questionnaire et d’un guide d’entretien auprès d’un échantillon aléatoire simple de 150 producteurs. La statistique descriptive et l’analyse en composante principales ont été utilisées pour analyser les caractéristiques des enquêtés et l’utilisation des OIC. Des résultats obtenus, la radio, les formations après Assemblées Générales Villageoises, les projections vidéos SOL-Mobil et les foires agricoles constituent les principaux outils utilisés pour la diffusion des mesures GDT. Près de 63,33% des producteurs obtiennent les informations sur les mesures GDT à la fois par les formations, la radio et la projection vidéo SOL-Mobil, 20% obtiennent à la fois par les formations et la projection vidéo SOL-Mobil et 5,33% par les formations. Par ailleurs, l’usage des OIC a un effet positif sur la diffusion des mesures et a permis l’adoption de trois principales mesures GDT dont la Gestion Intégrée de la Fertilité des sols (68%), l’Agriculture de conservation (83,33%) et la Conservation des eaux et des sols (16,66%). Pour rendre l’usage des OIC plus efficace, il importe de lever les contraintes liées à une faible mobilisation des producteurs, au défaut d’énergie électrique, aux difficultés d’accès aux intrants et à un suivi rapproché des producteurs, et celles de la protection des résidus de récolte contre les feux de végétation incontrôlés.</p>2022-12-31T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés S. Claude-Gervais ASSOGBA, D. Sandrine ZANCRAN, Rodrigue V. Cao DIOGO 2022https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/122Caractéristiques structurales et écologiques des populations de Pseudocedrela kotschyi de la forêt de Pénéssoulou (Bénin)2023-02-16T15:16:28+00:00Ibrahim TRAORE MOUSSILIMItraoremoussilimii@gmail.comKourouma KOURAkourakourouma@gmail.comAugustin K. N. AOUDJIaugustin.aoudji@gmail.comJaures Alain GBETOHOgljaures@gmail.comGaston S. AKOUEHOUakouehougas@yahoo.frJean Cossi GANGLOganglocj@gmail.com<p>La présente étude a été conduite dans la forêt classée de Pénéssoulou (Nord-Ouest, Bénin) et a caractérisé les structures et étudié l’écologie des populations de <em>Pseudocedrela kotschyi</em> (Schweinf.) Harms afin d’asseoir de meilleures stratégies de gestion de l’espèce dans ladite forêt. Pour y arriver, vingt-trois (23) placeaux de 50 m x 50 m ont été aléatoirement installés à travers les différentes formations végétales (forêt galerie, savane, forêt dense). Dans ces dispositifs, la circonférence à 1,30 m du sol et la hauteur de tous les arbres de dbh ≥ 10 cm ont été mesurés et les sujets de dbh < 10 cm ont été comptés. Le mode de répartition des individus de l’espèce a été déterminé grâce au calcul des indices de Blackman (IB) et de Green (IG). L’étude révèle une richesse spécifique de 44 espèces et une meilleure répartition (H = 3,78 bits, Eq = 0,87) des espèces au sein de la forêt galerie. <em>Pseudocedrela kotschyi</em>, n’est retrouvée que dans la savane (4 arbres/ha) et dans la forêt galerie (104 arbres/ha). Les valeurs du diamètre moyen quadratique, de la hauteur moyenne de Lorey, de la surface terrière des arbres de l’espèce dans la forêt galerie sont respectivement : Dg = 21,04 cm, H<sub>L</sub> = 19,24 m et G = 3,61 m²/ha avec une asymétrie gauche pour la structure en diamètre. En ce qui concerne la régénération, les individus juvéniles de l’espèce (dbh compris entre 1 cm et 5 cm) se retrouvent exclusivement dans la forêt galerie (Densité = 125 individus juvéniles/ha) tandis que les savanes sont plus riches en plantules (dbh ˂ 1 cm) de l’espèce (Densité = 1580 plantules/ha). Les jeunes perches (dbh compris entre 5 cm et 10 cm) sont inexistantes dans les formations végétales étudiées. Face à tous ces constats, des stratégies de conservation ont été proposées.</p>2022-12-31T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Ibrahim TRAORE MOUSSILIMI, Kourouma KOURA, Augustin K. N. AOUDJI, Jaures Alain GBETOHO, Gaston S. AKOUEHOU, Jean Cossi GANGLO 2023https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/106Influence du Biochar et du Mycotri sur le développement de la grande morelle (Solanum macrocarpon L.) et la densité de population des nématodes à galles sous serre2023-02-16T15:16:39+00:00Octave BEHOUNDJA-KOTOKObekoct@gmail.comFabert SOMAKOUNehal Tinon DJAOUGA MAMADOUtinondjaouga@gmail.comManzidath ALAGBARuffin DOSSOU AGBEDEHugues BAIMEYbaimeyhugues@gmail.com<p>Afin de réduire les effets néfastes de l’utilisation des pesticides chimiques sur l’environnement et la qualité des aliments, de nouvelles alternatives sont recherchées pour lutter contre les nématodes à galles en culture maraichère. La présente étude analyse l’effet du biochar et d’une formulation (le Mycotri) à base de champignons et de bactéries parasites des nématodes à galles en culture de la grande morelle. Elle a été réalisée en conditions de serre dans un dispositif expérimental en bloc aléatoire complet comportant huit traitements répétés chacun six fois. Les différents traitements étaient : le biochar (26,6 g/kg de sol stérilisé), le Mycotri (2,6 g/kg de sol stérilisé) ou leur combinaison (40 g de biochar et 4 g de Mycotri pour 1456 g de sol stérilisé). Les résultats montrent que le biochar, le Mycotri et leur combinaison améliorent le pH du sol. Le biochar et sa combinaison au Mycotri favorise l’augmentation de la surface foliaire des plants et de la masse des feuilles et racines. L’indice de galles, le nombre de galles et la densité de la population des nématodes dans le sol sont plus élevé au niveau des traitements avec biochar, tandis que la densité de la population de nématodes a diminué dans les racines en présence du Mycotri. Toutefois, l’amendement du biochar combiné au Mycotri mérite une attention particulière dans la lutte contre les nématodes à galles</p>2022-12-31T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Octave BEHOUNDJA-KOTOKO, Fabert SOMAKOU, Nehal Tinon DJAOUGA MAMADOU, Manzidath ALAGBA, Ruffin DOSSOU AGBEDE, Hugues BAIMEY 2023https://sna.fa-up.bj/ojs/index.php/sna/article/view/79Déterminants de la viabilité des entreprises agricoles créées par les jeunes au Nord-Ouest du Bénin2023-02-16T15:17:01+00:00Patrice BATONWEROpatrobatson@gmail.comBarnabé AGALATIagalatibarnab88@gmail.comPamphile DEGLApamphile.degla@yahoo.fr<p>L’amélioration de la performance et la survie des entreprises agricoles est un enjeu majeur pour l’attractivité du secteur agricole. Dans la perspective de l’amélioration de l’employabilité des jeunes par la création et le développement d’entreprises agricoles durables, cette étude s'est intéressée à l’analyse de la viabilité de 140 entreprises agricoles détenues par les jeunes, sélectionnées de façon aléatoire dans le département de l’Atacora au Nord-Ouest du Bénin. La méthode d’indicateurs de durabilité des exploitations agricoles (IDEA) adaptée au contexte du Nord-Bénin a été utilisée pour évaluer les viabilités économique, socio territoriale et agroécologique puis la viabilité globale des entreprises des jeunes enquêtés. Le modèle de régression logistique ordinal a été estimé pour identifier les facteurs qui déterminent la viabilité des entreprises agricoles. Les résultats montrent que seulement 26% des entreprises agricoles enquêtées sont viables. L’utilisation de la main d’œuvre salariée, le renforcement des capacités, l’expérience et la motivation de l’entrepreneur influencent positivement la viabilité des entreprises agricoles détenues par les jeunes. A l’opposé, l’appartenance à une association professionnelle influence négativement la viabilité des entreprises agricoles. Ces résultats pourraient aider à la définition de stratégies visant à booster le développement durable des entreprises agricoles détenues par les jeunes dans la zone d’étude.</p>2022-12-31T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Patrice BATONWERO, Barnabé AGALATI, Pamphile DEGLA 2023